Noa, le petit pois
Présentation
Noa est un gentil petit pois qui se retrouve malencontreusement dans une assiette, sur le point d’être mangé. Incapable de s’évader physiquement, il le fait en rêvassant. C’est qu’il ne manque pas d’imagination ! Tour à tour, il devient un pois mange-tout, un chauffeur de poids lourd, un poids plume, une note de musique, une perle dans un collier, un projectile de guerre, un pois sur une robe, puis dans une soupe, etc. Il est brusquement ramené à la réalité lorsqu’il se rend compte qu’il ne reste qu’une bouchée dans l’assiette. Sera-t-il sauvé ?
Qui eût cru qu’un simple petit pois puisse avoir autant de ressources ? C’est que sa créatrice, tout comme lui, ne manque pas d’imagination. Son texte comme ses illustrations sont inventifs et rigolos.
Elle s’amuse autant avec les mots qu’avec les dessins. Ainsi, elle joue beaucoup avec le mot pois en déformant des mots (poinète, poifesseur, poirfaite) et en employant des mots qui renferment la syllabe poi (poisse, poisson, poireau, poivron, poilu, etc.). Ses illustrations sont aussi amusantes que son texte. Il faut voir Noa, le roi du potager, coiffé d’une couronne et tenant un râteau; Noa en Superpois, vêtu d’une cape et de lunettes, en train de délivrer des petits pois de leur conserve ; Noa muni d’un masque, d’un tuba et de palmes, prêt à plonger en apnée dans une soupe aux pois...
Émilie Demers
Noa, le petit pois
Illustrations de l’auteure
Collection Les P’tites heures
2016 — 32 pages — 19,5 x 23,5 cm
ISBN 978-2-924537-43-5 (papier) — 19,95 $
ISBN 978-2-924537-45-9 (pdf) — 14,99 $ / 12,99 €
ISBN 978-2-924537-44-2 (epub) — 14,99 $ / 12,99 €
Noa, le petit pois
«Émilie Demers […] propose un album ludique rempli d’imagination. Le livre ressemble à un exercice de style, car il contient de nombreux jeux avec le mot «pois» (Noa devient une poinète [planète], un poifesseur [professeur]). Le mot «pois» se retrouve d’ailleurs en caractères gras chaque fois qu’il est utilisé dans le récit (Noa visite ses cousins, le poivre, la poire et le poivron). La finale de l’album offre une fin ouverte et non pas «dramatique» ou trop parfaite, comme le lecteur pourrait l’imaginer.»
Julie Morin, Lurelu, vol. 40, no 1, printemps-été 2017