Comme au cinéma
Présentation
En feuilletant Comme au cinéma, de prime abord, on pourrait penser qu’il s’agit d’un scénario, car la structure même du livre s’apparente à un découpage. Mais là s’arrête la comparaison, puisqu’il s’agit bel et bien d’une œuvre littéraire. L’auteur s’est inspiré de la charpente d’un scénario, rien de plus, pour installer son propos.
Lautréamont a écrit : « La poésie doit avoir pour but la vérité pratique. » Comme au cinéma cherche avant tout à s’insinuer dans l’esprit du lecteur par le truchement, plus pratique peut-être, de la prose dite poétique ― qui, pour certains, s’avère plus facile à prendre à bras-le-coeurps que le poème en vers.
La trame du livre, quant à elle, est fort simple : la vie, l’amour, la mort. Et ce, à travers les yeux lucides d’un homme mûr, qui aime malaisément la vie, qui aime la mour, qui aime l’amort.
À noter : Comme au cinéma ne comporte aucune scène durant laquelle un personnage passe un coup de téléphone portable ― dieu merci ! ― ni de séquence ni de rushes, où un dingue regarde compulsivement son cellulaire à tout bout de champ. Cela va de soi, pendant la lecture vous êtes prié-e, comme au cinéma, d’éteindre votre portable. Le programme principal débute à l’instant...