Yvon Masse
Photo : D.R.
Actif dans les arts visuels depuis 1977, Yvon Masse s’y intéresse en fait depuis toujours. D’abord adepte du dessin, c’est l’aquarelle qui devient son mode d’expression privilégié. Après Carnets du Vieux-Montréal et Carnets du Richelieu, Carnets de la Gaspésie est le troisième titre de la collection « Carnets » dont il est cosignataire avec Raynald Murphy.
« Après mon initiation aux arts plastiques, l’aquarelle devient mon moyen d’expression privilégié et le dessin se transforme rapidement en passion. Bientôt les deux média aquarelle et dessin s’intègrent et continuent toujours à cohabiter. Le dessin doit d’abord me plaire puis j’y insère la couleur doucement. J’aime mettre en évidence un centre d’intérêt tant par la précision de la ligne que par une couleur plus intense et laisser les autres parties s’atténuer petit à petit comme l’accompagnement d’une mélodie.
« Au début, le paysage joue un grand rôle. Peu à peu, les chevaux sauvages s’y intègrent puis, en raison de circonstances particulières, le portrait se taille une place de choix dans mes options. Le modèle vivant s’installe dans l’éventail de mes goûts grâce à ma participation à divers ateliers et je me plais alors à habiller les modèles et les placer dans des environnements appropriés. Dernière arrivée, l’architecture devient un de mes sujets préférés avec le portrait et forment la plus grande partie de ma production artistique.
« Il m’a été donné de côtoyer de grands noms de la peinture lors d’ateliers d’aquarelle. Ainsi plusieurs membres de la SCA furent mes maîtres dont Jean-Paul Labouceur, Luigi Tiento, Gilles Archambault et plusieurs autres. Je dois aussi beaucoup à Frank Web et Alex Powers, tous deux membres de l’American Society of Watercolour. »